Implants capillaires

Paul, 40 ans, trader

J’ai commencé à sérieusement perdre mes cheveux vers l’âge de trente ans. J’étais trader, je gagnais très bien ma vie, j’aimais les jolies femmes, les costumes sur mesure, cela va peut-être paraître narcissique mais j’ai mal vécu le fait de me déplumer, de paraître soudain plus âgé. J’avais vu, autour de moi, pas mal de contre exemple, c’est-à-dire des types qui se retrouvaient avec des implants capillaires façon poireau, très alignés, par touffe, et je les plaignais de devoir arborer ces ratages manifestes au sommet de la tête.

Implants capillaires

Cependant, je ne pouvais me résoudre à devenir chauve –je ne fais pas partie de ceux que cela rend plus viril- et je ne me voyais pas non plus opter pour la moumoute, c’est-à-dire le complément capillaire.

Le problème c’est que, entre mecs, on ne se refile pas vraiment des adresses de chirurgiens plasticiens et esthétiques, j’ai donc surfé sur le net pour trouver un nom de praticien qui me paraisse sérieux en correspondant avec des internautes qui lui avait confié leur tête. Et j’ai pris rendez-vous. Après une anesthésie locale, je suis sorti de chez le chirurgien avec un léger mal de crâne. Et, quelques heures plus tard, je recevais une copine avec une casquette sur la tête façon Berlusconi.

L’inconvénient c’est que, dans les jours qui suivent, on a la tête couverte de petites croûtes. Mais après avoir réitéré l’opération une seconde fois et des années plus tard, je suis complètement satisfait. J’ai des cheveux, ils ne sont pas plantés comme des poireaux, et j’ai l’impression qu’ils ont toujours été là.

Du reste, jusqu’à présent, aucune femme ne s’est aperçue de ce que j’avais fait. Le résultat est naturel, or je crois que c’est le plus important. Je plains ceux qui ont eu recours à cette chirurgie esthétique correctrice de la calvitie avant qu’elle ne soit vraiment au point et j’incite les autres –anonymement, sur les chats- à y recourir.

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